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La transformation digitale et l’essor du métier de consultant

Article publié au niveau du site « blurec.fr»

​La digitalisation est plus que jamais un sujet d’actualité mais aussi de questionnement. En effet, ce concept questionne puisqu’il bouleverse notre quotidien. Aujourd’hui, toutes les personnes en tant que telles sont touchées, mais toutes les structures privées ou publiques sont également concernées.

La transformation digitale, qu’est-ce que c’est ?

Dans le cadre d’une entreprise, elle désigne l’utilisation des nouvelles technologies pour la mise en place de nouveaux processus professionnels. Dans ce cas, elle permet surtout d’être plus à l’écoute du marché, d’en capter tous les changements, et à terme de séduire de nouveaux clients.

En effet, la transformation numérique permet de repenser toute votre organisation d’une manière plus agile et de faciliter la vie de vos employés et collaborateurs. Surtout, elle vous permet de placer le client comme la clé de votre organisation et de lui proposer un suivi et des offres personnalisés. Nous sommes aujourd’hui en plein cœur de cette transformation digitale, et l’étude de la Harvard Business Review confirme cela en affirmant que « 73% des personnes préfèrent les entreprises qui personnalisent les offres ».

Grâce à l’intégration des technologies digitales, selon une étude de Salesforce, 70% des dirigeants d’entreprises disent avoir gagné de nouveaux clients. Ainsi, si vous souhaitez développer votre activité, il vous sera indispensable d’allouer un certain budget à cet enjeu fondamental.

Bien que la transition vers ces nouvelles technologies ait été plutôt prudente jusqu’alors, la crise sanitaire a considérablement accéléré cette transformation. En effet, à l’heure du Covid-19, les outils digitaux ont été mis en lumière et se sont montrés indispensable au fonctionnement de la société et de l’économie. Les doutes auxquelles les structures étaient confrontées les ont poussés à adopter très rapidement des outils numériques et à mettre de côté leurs réticences pour avancer dans la situation actuelle.

Cette explosion de la transformation digitale n’est pas sans conséquence puisqu’elle amène les entreprises à rechercher des personnes compétentes dans ce milieu. C’est là qu’interviennent les sociétés de conseil. La France est d’ailleurs leader des Entreprises de Services Numériques (ESN), et des acteurs comme Capgemini, ou Atos ont même su se faire une place au niveau mondial.

Le modèle économique des cabinets de conseil français a été bâti sur le constat que la masse salariale a toujours été une variable d’ajustement. C’est-à-dire qu’elle permet de maintenir la rentabilité requise par les actionnaires.

En passant par une société de conseil, les consultants sont recrutés par les clients, pour une durée de projet déterminée à l’avance, et permet ainsi à l’entreprise cliente de ne pas s’exposer aux risques de l’embauche. En absorbant ce risque pour leur client ces entreprises représentent une véritable variable d’ajustement et permettent de réduire les coûts, tout en gagnant en efficacité.

Lors du premier confinement, les entreprises issues du secteur du conseil se sont rapidement adaptées pour répondre aux urgences d’une clientèle variée. Depuis, le secteur est en pleine explosion pour faire face à la nouvelle demande engendrée par les confinements successifs.

Le métier de consultant a donc de l’avenir… et ce car il répond à trois tendances fondamentales que sont : la flexibilité, l’expertise et la compétitivité. En s’appuyant sur ses connaissances et surtout sur son expérience, le professionnel compétent peut créer une offre singulière dans tous les domaines : le marketing, l’informatique, les ressources humaines, la finance… Toutefois, à l’heure où les entreprises doivent sans cesse répondre aux évolutions technologiques, l’expertise dont une entreprise ne peut se passer est celle d’un profil aguerri, capable de mettre en place et d’assurer la maintenance et le partage de connaissance des systèmes informatiques.

Les métiers de l’IT font donc certainement partie de ce que l’on peut appeler les métiers de demain. Alors même que le domaine de l’informatique et ses professionnels subissent parfois les préjugés de personnes renfermées, ou même de geeks, il semblerait que ces clichés ne soient plus vraiment d’actualité.

A présent, bien que les métiers de l’informatique requièrent des compétences techniques solides, il existe aussi des postes plus fonctionnels tels que le métier de chef de projet, ou même de consultant fonctionnel.

Finalement, même dans l’IT, la communication et la compréhension sont des éléments clés. Dans le monde du CRM : Customer Relationship Management, l’importance c’est d’être à proximité de ses clients et de comprendre leurs besoins pour essayer de les retranscrire dans l’outil. Le profil idéal sera donc hybride (technique et fonctionnel) et en capacité de passer de la technique à l’échange humain avec le client naturellement et dans la fluidité.

Consultants IT, quelles sont les softs skills qui feront la différence ?

De nombreux professionnels commettent l’erreur d’affiner leurs compétences techniques, mais oublient de faire de même en ce qui concerne leurs compétences plus générales et interpersonnelles. Une erreur puisqu’à ce niveau, les soft skills s’avèrent aussi importantes et décisives dans un recrutement que les hard skills.

Les soft skills les plus recherchées :

  • Adapter son style de communication :Adaptez votre style de communication en fonction de votre public, vous aidera à mieux communiquer avec lui. Cette meilleure connexion rendra également votre public plus réceptif à ce que vous dites.
  • Être à l’écoute : Un excellent consultant doit être capable d’écouter les préoccupations et les points de vue de ses clients et de ses parties prenantes. En faisant preuve de plus d’empathie à l’égard des préoccupations de votre client, vous pourrez vous concentrer sur les tâches qui ont un impact sur ses besoins.
  • Savoir présenter : Les meilleurs consultants sont capables de présenter et de faire autorité auprès de différentes parties prenantes. Ils doivent être en mesure de faire preuve d’une grande crédibilité, de s’adresser avec confiance à un public et de donner l’impression d’être un véritable expert en la matière.
  • Capacité de médiation : Un élément clé du rôle de consultant et une compétence essentielle est la capacité de médiation. Dans le cadre de tout projet, le consultant devra gérer les conflits et les relations de manière efficace, avec des scénarios gagnant-gagnant pour toutes les parties.
  • Être visionnaire : Les meilleurs consultants fonctionnels sont capables de s’aligner sur les objectifs stratégiques à long terme et pas seulement sur le flux de travail immédiat. Ils examinent l’impact de leur travail et n’opte pas pour la solution de facilité, le but étant de construire quelque chose de fiable et efficace sur la durée.

L’accélération de la transformation digitale a donc par la même occasion propulsé le domaine du Conseil, et notamment les Entreprises de Services Numériques (ESN). Une évolution qui a d’autant plus renforcé le poste de consultant dans le secteur de l’informatique, et qui en fait un métier de demain à part entière. Un métier où malgré les idées reçues, désormais, les soft skills comme la communication et l’écoute sont des éléments majeurs et attendus par les clients.

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